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Affaires militaires, prisonniers de guerre, tome 1

. Les archives du Bureau d'Etudes (n°2607-2339) restent les plus abondantes. Outre les minutes du courrier général au départ, qui, de mai 1941 à octobre 1944, constituent une série chronologique à peu près complète, la correspondance avec différents organismes, tels que ministères, Croix-Rouge et surtout O.K.W., elles comportaient une série d'articles classés par sujets et portant des cotes constituées par des abrévations suivies de chiffres : (ex. CCa : congé de captivité ; TP ma : traitement matériel des prisonniers ; TP mo : traitement moral) ; la clé en a été donnée par une note intérieure de réorganisation du 20 mai 1941 qui comporte le cadre de classement méthodique adopté pour les archives du Cabinet. Ce cadre pouvant être maintenu, nous l'avons conservé à peu prés intégralement, sauf les deux séries O "organisation" et H "divers", trop confuses et mal définies, qui ont été fondues en un seul ensemble placé à la suite de la correspondance dans un ordre aussi logique que possible. Chaque liasse comprend, en tête, les documents d'ordre général, puis l'étude des cas particuliers classés, soit par ordre alphabétique des prisonniers, soit par camps, ceci, bien entendu, pour les liasses qui sont demeurées dans leur état d'origine. On aurait pu souhaiter dans ce classement par sujets une méthode plus rigoureuse, il y a parfois confusion entre les séries et les services ont rapproché des documents très disparates. Nous avons pallié du mieux possible à ces erreurs en respectant l'ordre général ; les cotes anciennes sont indiquées dans l'inventaire à la suite de chaque article. Du ne nous sont parvenues que trois liasses, donc pratiquement rien. Mais on consultera avec un grand intérêt les archives du à Paris et à Berlin. Pour les camps d'Allemagne, nous avons regroupé en un seul dossier les différents rapports de visites de camps par l'Inspection de Berlin et les représentants de la Croix - Rouge, en les complétant par des rapports de même origine épars dans les autres fonds, de manière à constituer une série unique. Le comporte essentiellement des dossiers d'assistance aux prisonniers contre lesquels étaient exercées des poursuites judiciaires. Il a eu une grande importance et a laissé plusieurs séries de dossiers. Tout d'abord, et pour permettre de les retrouver rapidement, nous avons groupé alphabétiquement (n°2360-2398) les dossiers ne portant aucune numérotation, de quelque date qu'ils soient, ainsi que les pièces isolées. Vient ensuite (n°2399-2566) une série numérique de 15 000 affaires judiciaires communiquées à Paris par la Délégation de Berlin et qui s'étend d'octobre 1940 à août 1944, date à laquelle tout envoi avait dû cesser. Un fichier alphabétique dressé par les services permet des recherches très rapides. Pour les affaires dont les audiences ont eu lieu à partir de novembre 1943, l'on trouvera également dans les archives de la Délégation de Berlin (n°2747-2794) des dossiers judiciaires numérotés de 4500 à 13 000, mais cette série est malheureusement incomplète. La numérotation commence arbitrairement à 4500 (dans le fichier alphabétique correspondant aucune fiche ne porte de numéro inférieur). Les affaires traitées s'étendent jusqu'au mois d'avril 1945, c'est-à-dire la fin des hostilités. Ces dossiers doublent donc pour la période qui s'étend de novembre 1943 à août 1944 la série qui avait été transmise à Paris, tandis que de septembre 1944 à avril 1945 ils constituent l'unique série à laquelle il faut se référer. Nous ne voyons qu'une explication à cette existence de deux dossiers parallèles pour une même affaire pendant une certaine période : en novembre 1943, précisément, la Délégation a dû quitter le Consulat de France à Berlin, pris sous les bombardements, pour s'installer à Letschin, à 80 km. de là ; on peut supposer que craignant de nouvelles destructions ou l'interruption des communications, on a établi à partir de cette date une double série de dossiers, l'une envoyée à Paris, l'autre restant à la Délégation ; la série de Paris s'est arrêtée en août 1944, par suite de l'interruption des communications, celle de Berlin a continué jusqu'à la fin des hostilités. La numérotation des dossiers de cette dernière série, à partir de 4500, correspondrait sans doute à une évaluation approximative de ceux qui se trouvaient déjà à Paris. Pour toute recherche, il faudra donc consulter le fichier alphabétique des services de Paris pour les affaires antérieures à août 1944 et ensuite celui de Berlin. Pour la période s'étendant de novembre 1943 à août 1944, pendant laquelle les dossiers existent en double, on trouvera une même fiche dans chaque fichier. Ne pas oublier de se reporter également à la série alphabétique où sont rassemblés tous les dossiers qui n'avaient été ni numérotés ni fichés. Le a laissé une grande quantité de documents sans intérêt. Nous en avons gardé un certaine nombre uniquement à titre de specimen. Du , il ne reste à peu près rien. Les entretenaient un important courrier concernant des affaires courantes (renseignements, réclamations, recherches) en réponse à la sollicitude inquiète des familles ; c'était le "tout-venant", il y était répondu quotidiennement par une série de lettres-types. Tout cela a disparu, peut-être détruit au jour le jour, et n'offrait du reste qu'un intérêt très relatif. Nous avons gardé à titre d'échantillon quelques liasses concernant des demandes de rapatriement ou des prisonniers indigènes. Par contre, le nous a conservé une vaste correspondance relative à des demandes de rapatriement de prisonniers pour raison médicale. Ces lettres et ces certificats - souvent de complaisance - peuvent cependant offrir un certain intérêt historique ; ils ont été classés dans un ordre strictement alphabétique (n°2583-2660). Les archives de la se présentaient dans un grand désordre et sans aucun fil conducteur. Nous avons reconstitué la correspondance qui demeure fragmentaire, remis en ordre en les complétant les dossiers d'inspection des camps, source précieuse pour l'histoire de la captivité, reclassé également les dossiers du Service juridique en distinguant les deux séries d'affaires judiciaires conservées à Paris et à Berlin comme il a été dit plus haut. En conclusion, telles qu'elles se présentent, et malgré leurs lacunes, ces archives du Service diplomatique des Prisonniers de guerre sont infiniment précieuses pour l'histoire : on y suit l'évolution de la question "prisonniers de guerre" dans les relations franco-allemandes de 1940 à 1944 ; on y voit les problèmes posés par la capture, en quelques semaines, d'un nombre énorme de prisonniers, l'organisation mise sur pied pour les soutenir matériellement, intellectuellement et spirituellement ; on y trouve une sorte de vaste fresque de la vie des prisonniers en Allemagne, en même temps que des données pour l'histoire de chaque camp ; on y voit enfin les répercussions qu'a eues, dans le pays, cette situation sans précédent de plus d'un million d'hommes retenus en captivité durant plusieurs années. . Elles couvrent la période qui s'étend de septembre 1939 à août 1944. Nous n'en possédons qu'une infime partie, mais qui donne tout de même une idée de ce qu'a pu être l'activité de la Direction. Les archives du Cabinet et du Secrétariat particulier sont représentées par quelques liasses. Celles du 1er bureau ont été reclassées, suivant un ordre méthodique assez contestable, à partir du 1er juillet 1944 : nous l'avons conservé en indiquant l'ancienne cote à la fin de chaque article. Le 2ème Bureau, chargé des secours matériels, n'a guère conservé que des tableaux, des cartes et statistiques, au demeurant fort intéressants, puisqu'on y trouve le volume de l'effort accompli par la France pour soutenir ses prisonniers. Le 3ème bureau apporte une collection incomplète, mais tout de même précieuse, des journaux qui paraissaient dans les camps et de multiples renseignements de tous ordres sur les camps, tant en Allemagne qu'en France et même en d'autres pays. Rien n'a été versé des archives du 4ème bureau dont l'essentiel consistait en d'énormes fichiers. Le 5ème bureau nous montre l'effort d'information et de propagande en France et dans les camps ; les documents laissés par le 6ème et le 7ème bureaux ne représentent que des fragments. Il est certain que ce fonds n'a pas matériellement l'importance qu'il devrait avoir étant donné le rôle que la Direction a tenu dans la vie quotidienne des prisonniers. L'explication en est peut-être que la majorité des documents consistait en papiers administratifs traitant d'affaires journalières : ravitaillement, correspondance, demandes de rapatriement ; ces documents ont dû être détruits au jour le jour, tandis qu'on ne gardait que les pièces récapitulatives, témoins celles concernant les secours collectifs. On peut le regretter. De tout cela il reste peu de choses. On trouvera dans les archives de la Direction (F 9 2838-2839) les rapports d'activité qui avaient été transmis à Lyon. Le courrier général au départ s'arrête en avril 1941. Les archives du Cabinet comportent un certain nombre de dossiers numérotés de 3 à 93 et classés méthodiquement (cette série est d'ailleurs très incomplète), nous avons respecté le classement existant. Nous ne possédons absolument rien des archives du premier bureau ; rappelons que les dossiers de libérations et congés de captivité qu'il établissait étaient aussitôt transmis aux services Scapini. Le deuxième bureau a laissé de la correspondance relative à diverses questions : transmission de pièces officielles aux prisonniers, allocations militaires ; tout cela ne présentant pas d'intérêt nous n'avons conservé que des échantillons. Les fichiers sont restés au Ministère de la Guerre. Rien des troisième et quatrième bureaux, ni du Service du Transfert des Fonds, pas plus que des services extérieurs. Deux liasses de pièces générales rappellent l'activité du Comité central d'Assistance. Tout ceci est fort peu et ne représente pas le témoignage qu'on aurait pu attendre d'un service qui a déployé une si grande activité. L'on peut sans doute répéter ici les réflexions que nous formions déjà à propos des archives de la Direction de Lyon : ces papiers administratifs quotidiens et sans gloire ne sont pas parvenus jusqu'à nous, en raison même de leur nature qui voulait qu'une fois l'affaire terminée ils ne représentassent plus rien ; ils étaient donc détruits. La faible quantité d'archives qui nous reste correspond mal à ce qu'a été l'activité du Commissariat : le Secrétariat particulier, le Service des Liaisons extérieures, les deux directions de zône n'ont pratiquement pas laissé de traces, non plus que les Services administratifs et financiers, ni la Direction des Services techniques, ni celle des Services médicaux et sociaux. Nous possédons heureusement, dans les archives du Cabinet, la série précieuse des dossiers de l'Inspection régionale, dans celles du Secrétariat général les papiers de la Direction des Maisons du prisonnier avec son service de reclassement et son service agricole ; nous avons aussi une partie des documents provenant de la Direction générale de l'Entraide. Ces documents permettront au moins de se rendre compte de la façon dont les prisonniers rapatriés étaient pris en charge à leur retour en France et comment était réalisée l'aide aux familles privées de leur chef. Ils témoignent également de l'effort fait par le Gouvernement auprès des rapatriés pour garder le contrat avec eux et en faire des instruments de la "Révolution nationale". Il y a là un intérêt sociologique certain et la peinture d'une époque. LEXIQUE et ABREVIATIONS A.A. Auswärtiges Amt (Ministère des Affaires étrangères allemand). B.A.B. Bau-und-Arbeit Bataillon (Bataillons de travail). B.E. Bureau d'Etudes (Scapini). B.U. Bureau universitaire (Délégation de Berlin). C.A.A. Commission allemande d'Armistice. C.A.P. Centre d'action des Prisonniers rapatriés. C.C.A. Comité central d'Assistance aux Prisonniers de Guerre. C.F.L.N. Comité français de la Libération nationale. C.I.C.R. Comité international de la Croix-Rouge. C.I.C.R. Centre interprofessionnel des Commissions de reclassement des prisonniers rapatriés. C.N.D. Confrérie Notre-Dame (Mouvement de Résistance) C.N.I.P.G. Centre national d'Information sur les Prisonniers de guerre C.O.S.O.R. Comité des oeuvres sociales des organisations de Résistance C.R.F. Croix-Rouge française Dachdecker Bataillon (Bataillon de couvreurs) D.F.A. ou D.F.C.A.A. Délégation française auprès de la Commission Allemande d'Armistice. D.F.B. ou D.F.B.A.S. Délégation française de Berlin de l'Ambassade Scapini D.G.E.R. Direction générale des Etudes et Recherches D.G.T.O. ou D.G.P. Délégation générale du Gouvernement français dans les territoires occupés D.P. Displaced persons (personnes déplacées) D.R.K. Deutsches Rotes Kreuz (Croix-Rouge allemande) D.S.A. Direction des Services de l'Armistice D.S.C.F.A. Direction des Services Officiels en Allemagne D.S.P.G. Direction du Service des Prisonniers de Guerre D.U. Dienst unfähig (inapte) Dulag Durchganglager (camp de passage) F.F.L. Forces françaises libres Frontstalag Camp situé en dehors des frontières du Reich, soit en France, soit en Pologne Glaser Bataillon Bataillon de vitriers G.P.R.F. Gouvernement provisoire de la République française Heilag Heimschaffungslager (camp de rassemblement de prisonniers à rapatrier). Ilag Internierterlager (camp d'internés civils). I.T.S. Inspection technique des Subsistances. K.G. Kriegsgefangene : prisonnier de guerre. Liebesgabe colis. Luftlager camp d'aviateurs. M.F.R.A. Mission française de rapatriement en Allemagne. Milag (Marine Internierterlager) camp de prisonniers appartenant à la Marine Marchande. M.M.A.A. Mission militaire pour les affaires allemandes. M.M.L.A. Mission militaire de liaison administrative. M.P.D.R. Ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés. N.A.P. Noyautage des administrations publiques (résistance). O.C.M. Officiers-conseils et questions militaires (Délégation de Berlin) O.C.M. Organisation civile et militaire (mouvement de résistance) O.K.W. Oberkommando der Wehrmacht (Commandement en chef de l'Armée allemande) P.G. Prisonniers de guerre S.A.I. Service d'accueil et d'information auprès des prisonniers rapatriés S.A.P. Service d'Action et de Propagande Schutzmacht Nation protectrice S.D.P.G. Service diplomatique des Prisonniers de guerre (Scapini) S.HA.E.F. Supreme Headquarter Allied Expeditionary Forces (Commandement suprême allié) S.T.O. Service du travail obligatoire U.N.R.R.A. United Nations Relief and Rehabilitation Administration Wehrkreis région militaire allemande Y.M.C.A. Young Men' Christian Associations (Unions chrétiennes de Jeunes Gens)

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  • EHRI
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  • Archief
Rechten
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  • fr-002374-f_9_2001_f_9_3094
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