Mission française de recherche des victimes de guerre
Articles librement communicables Outre les documents relatifs à l'organisation et aux travaux de la mission de recherche et de restitution des corps, ces dossiers contiennent de nombreux documents sur les méthodes mises en oeuvre pour l'identification des corps, sur l'entretien des camps et des sépultures après leur libération, sur les relations avec les associations d'anciens déportés, notamment pour les camps de Dachau et Mauthausen, sur les négociations internationales relatives aux exhumations et sur l'indemnisation des victimes du nazisme. A noter également : les listes originales, photocopiées ou reconstituées des déportés ou des convois ainsi que quelques documents inattendus : la recherche du corps de Georges Guynemer en Belgique et des récits d'anciens déportés. Libre Par une loi du 16 octobre 1946, le gouvernement français s'engage à opérer le rapatriement gratuit des corps des ressortissants français décédés pendant la Seconde guerre mondiale. Le décret d'application du 16 juillet 1947 en pose les conditions pratiques. Le Service des Restitutions comprend un service central, à Paris, et des services extérieurs, dont fait partie la Délégation générale pour l'Allemagne et l'Autriche. La direction et les services administratifs de la Délégation générale sont situés en Allemagne, à Bad Ems, en zone française d'occupation. La délégation comprend également un service technique, dont le chef est P. Fassina, un centre de transit et dépôt mortuaire à Strasbourg, un service de recherches, basé à Göttingen, en zone britannique, et 4 missions, en zones britannique, américaine et soviétique et en Autriche (la mission permanente en Autriche est supprimée en 1952). Pierre Garban est nommé adjoint au délégué général en juillet 1948, il devient délégué général par intérim en octobre de la même année, puis délégué général en mai 1949, poste qu'il occupe en Allemagne, à Bad Ems, jusqu'en septembre 1965. La mission est dissoute fin 1965, mais ses travaux obtiennent un "délai de grâce" jusqu'en décembre 1967. A partir d'octobre 1965, Pierre Garban est nommé directeur du centre d'appareillage à la direction interdépartementale de Paris. Il continue à travailler pour la mission depuis Paris en tant que délégué adjoint.
- EHRI
- Archief
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